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La Récompense et le Châtiment dans l’au-delà

La récompense, c’est la rétribution dont le croyant sera récompensé dans l’au-delà parmi les choses qui vont le réjouir, et le châtiment c’est ce qui affligera l’esclave ce jour-là, comme l’entrée en enfer ou ce qui est moindre par rapport à cela. Le châtiment (al-`iqāb), son application aux désobéissants n’est pas non plus un devoir qui incomberait à Allāh. Mais, c’est bien une justice de Sa part. Il s’agit de ce qui affligera l’esclave au Jour du jugement.

La Croyance en l’Enfer, au Pont Ṣirāṭ et au Bassin Al-Ḥawḍ

Parmi les choses qu’il est un devoir de croire, il y a la croyance en l’enfer à savoir la géhenne, c’est-à-dire de croire que l’enfer est déjà créé actuellement et qu’il demeurera sans fin. La croyance au Ṣirāṭ qui est un pont qui surplombe l’enfer et auquel les gens parviendront. L’une de ses deux extrémités est sur la terre changée (sur laquelle il y a le rassemblement), l’autre atteint le voisinage du paradis et par delà l’enfer. Les gens passeront le long du pont. Les croyants seront de deux catégories : certains ne fouleront pas le pont mais passeront par la voie des airs en volant (à savoir les pieux et les vertueux) et d’autres le fouleront. Le bassin est une vérité. C’est un lieu dans lequel Allāh a préparé une boisson pour les gens du paradis. Ils en boiront avant l’entrée au paradis, après la traversée du pont.

L’intercession Ach-Chafā`ah

Nous devons croire à l’intercession qui aura lieu en faveur des musulmans grands pécheurs. Les prophètes intercèderont, les savants qui œuvrent pour la religion également ainsi que les martyrs et les anges. De même l’enfant qui meurt avant la puberté intercède en faveur de ses deux parents qui sont morts musulmans. Personne n’intercédera au Jour du Jugement en faveur du non-croyant, aucun prophète, ni aucun ange et ni aucun savant n’intercédera en sa faveur au Jour du Jugement.

La Croyance en la vision de Allāh

Il y a la croyance que la vision de Allāh ta`ālā avec les yeux dans l’au-delà est une réalité. Ceci est réservé aux croyants. Ils Le verront alors qu’ils seront au paradis, sans comment, sans ressemblance avec Ses créatures et sans direction, c’est-à-dire que Allāh ta`ālā ne sera pas dans une direction ni dans un endroit. Seulement ce sont eux qui seront dans leur endroit au paradis. Les croyants Le verront d’une vision ne comportant aucune confusion. Ils ne douteront pas si celui qu’ils ont vu est Allāh ou autre que Allāh, tout comme celui qui voit la lune une nuit de pleine lune, la lune n’étant pas voilée par des nuages, ne doute pas que c’est bien la lune qu’il voit.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 6 à 10

wa lil-ladhīna kafarou birabbihim `adhābou jahannam wa bi’sa l-maṣīr c’est-à-dire Allāh a préparé pour ceux qui ont mécru en leur Seigneur, parmi les humains et les jinn, le feu de l’enfer qui est un feu ardent et très puissant. Et il a été rapporté dans le ḥadīth rapporté par At-Tirmidhiyy, que l’enfer a été attisé mille ans jusqu’à devenir rouge, mille ans jusqu’à devenir blanc et mille ans jusqu’à devenir noir, il est noir et obscur. wa bi’sa c’est une parole de blâme : « quel mauvaise... ». wa bi’sa l-maṣīr : c’est à dire et quelle mauvaise demeure et destination qui les attend, qui est le châtiment de l’enfer, que Allāh nous préserve de cela.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 11 à 15

fa`tarafoū bidhanbihim c’est-à-dire ils ont reconnu leur mécréance par le fait d’avoir démenti les Messagers et cette reconnaissance ne leur sera pas utile, elle ne les sauvera pas du châtiment de Allāh. fasouḥqan li ’aṣḥābi s-sa`īr c’est-à-dire que soient éloignés les gens de l’enfer, qu’ils soient éloignés de la miséricorde de Allāh et ceci est une invocation contre eux.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 16 à 20

’a’amintoum m-man fi s-samā’i ’an yakhsifa bikoum l-’arḍa fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c’est-à-dire l’ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c’est-à-dire qu’elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l’époque du prophète Moūçā Moise, la terre s’est fissurée et l’a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire qu’elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 21 à 25

’amman hādha l-Ladhī yarzouqoukoum ’in ’amsaka rizqah bal lajjoū fī `outouwwin wa noufoūr c’est-à-dire si Allāh vous prive de Sa subsistance, qui vous accordera la subsistance ?! c’est-à-dire personne ne peut vous accorder la subsistance si Allāh ta`ālā arrête sur vous les causes, comme la pluie et les plantes et autres que cela. bal lajjôu fî `outouwwin wa noufoūr mais ils persévèrent et ils persistent alors que la vérité est claire, ils persistent sur l’orgueil et l’entêtement. Et ils persistent à s’éloigner de la vérité et à se détourner de la vérité.

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».